L'accident vasculaire cérébral (AVC) est une « attaque cérébrale ». Il survient lorsque la circulation sanguine du cerveau est bloquée, entraînant le décès ou des lésions au cerveau. Bien qu'on en parle parfois comme d'une maladie, l'AVC est plutôt une conséquence de la maladie cardiovasculaire. Il existe deux types d'AVC : les AVC ischémiques, qui représentent 88 % de tous les AVC, sont causés par un caillot sanguin qui bloque une artère; par ailleurs, les AVC hémorragiques sont causés par la rupture de vaisseaux sanguins.
L'AVC est un événement redoutable puisqu'il cause un manque d'oxygène ou de nutriment qui peut entraîner la mort - immédiate - de toute région du cerveau touchée. L'atteinte cérébrale provoque de plus des conséquences au niveau de la région du corps qu'elle dessert. Si, par exemple, la région du cerveau responsable du langage est privée de sang, la personne atteinte pourra souffrir de problème de langage. Si l'AVC atteint la partie postérieure du cerveau, il est probable qu'il causera des troubles visuels. Les patients qui ont subi un grave AVC se retrouvent souvent en centre de soins prolongé. Par ailleurs, un patient ayant eu un AVC moins grave peut avoir besoin de temps et de thérapies avant de pouvoir reprendre les activités mêmes les plus simples. Vous devriez connaître les signes annonciateurs de l'AVC. Si vous, ou une personne que vous connaissez présentez des signes d'un AVC, faites le 911 ou appelez les services d'urgence de votre localité sans délai.
Le médecin pourra établir un diagnostic préliminaire basé sur vos symptômes, un examen physique et neurologique et vos antécédents médicaux. Par ailleurs, il vous fera probablement aussi subir au moins un des tests suivants afin de confirmer le diagnostic :
Comme des lésions cérébrales apparaissent dès que l'AVC se produit, plus le traitement est administré rapidement mieux ce sera. Afin de pouvoir envisager une guérison complète à la suite d'un AVC ischémique, certains médicaments doivent être administrés dans les trois heures suivant sa survenue. La plupart des personnes ayant subi un AVC auront besoin de réhabilitation pour améliorer leur guérison. Heureusement, le cerveau peut se remodeler et se réorganiser après un AVC, mais il a besoin d'aide. Près du quart des patients ayant survécu à un AVC en ont subi un deuxième au cours des cinq années suivantes.
De plus, le risque d'invalidité grave et de décès augmente avec chaque nouvelle attaque. Une prise en charge adéquate, qui peut inclure des agents anti-AVC comme les antiplaquettaires (p. ex. Aspirin®) et des modifications à votre mode de vie peuvent réduire votre risque de subir un autre AVC.
L'AVC et l'accident ischémique transitoire (AIT) sont causés par les mêmes choses - et leurs symptômes sont semblables. La différence entre l'AIT et l'AVC se situe dans l'obstruction de la circulation sanguine : dans l'AIT cette obstruction n'est que temporaire et les effets durent moins de 24 heures, parfois moins de 30 minutes. Même si un AIT ne cause aucune lésion cérébrale permanente, il constitue un signe qu'un AVC peut survenir. Selon des données récentes, près de 20 % des patients ayant eu un AIT ou un AVC léger subiront un AVC majeur au cours des trois mois suivants. L'AIT pourrait être vu comme l'occasion de réduire ses facteurs de risque d'AVC.
Bien que vous n'ayez aucune façon de modifier certaines de vos caractéristiques personnelles, comme vos antécédents familiaux, vous pouvez poser des gestes afin de prévenir un AVC :
Pour plus d'informations ou pour obtenir du soutien :
Fondation des maladies du coeur du Canada
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